chaud dedans !
Dans une France à +4°C, les animaux vont suffoquer
Animaux haletant à cause de la chaleur, agonisant dans des élevages surpeuplés, entassés en plein cagnard dans les camions et les navires bétaillers…
Chaque été, les animaux aussi souffrent des fortes chaleurs.
Avec le réchauffement climatique, ces souffrances deviendront leur quotidien si personne n’agit !
DEMANDONS AU GOUVERNEMENT DES MESURES AMBITIEUSES POUR TRANSFORMER LES CONDITIONS D’ÉLEVAGE ET DE TRANSPORT DES ANIMAUX :
- - Plus d’espace pour les animaux dans les bâtiments et pour les poissons dans les bassins
- - Un environnement adapté aux besoins spécifiques des animaux terrestres et aquatiques
- - L’arrêt des transports d’animaux par fortes chaleurs et de leurs exportations vers les pays tiers (hors Union européenne)
NOS DEMANDES POUR METTRE UN TERME AUX PIRES SOUFFRANCES SUBIES PAR LES ANIMAUX EN PÉRIODE DE FORTES CHALEURS
Pour aller plus loin, téléchargez le dossier que nous avons adressé au gouvernement en 2024.Chaque animal devrait disposer de plus d’espace dans les bâtiments
Lors des canicules, les densités extrêmes dans les élevages sont sources de souffrances pour les animaux et de surmortalité. En 2019, les vagues de chaleur ont entraîné une surmortalité de 40% dans les élevages de porcs et volailles ! [1]
Nous demandons donc au gouvernement d’agir pour réduire les densités dans les élevages de volailles et porcs.
[1] Rapport du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux, Décembre 2020
Tous les poissons devraient disposer de plus de m3 d’eau dans les bassins d’élevage
La pollution de l’eau et le manque d’oxygène s’intensifient avec le nombre d’animaux dans les bassins, et plus encore en période de fortes chaleurs.
Les poissons devraient toujours pouvoir nager dans des eaux de qualité, qui ne soient pas surpeuplées. Nous demandons donc de réduire les densités de poissons dans les bassins.
FermerChaque animal terrestre devrait avoir accès au plein air aménagé avec des zones d’ombre
Les animaux devraient avoir accès à des pâtures ou parcours afin de bénéficier d’un environnement plus diversifié, nécessaire à l’expression de leurs comportements naturels. Les animaux devraient avoir le choix de se mettre à l’abri, à l’intérieur comme en extérieur. Pour mieux les protéger des fortes températures, les espaces en plein air devraient être ombragés, notamment grâce à des arbres, arbustes et haies.
Des aménagements devraient également être mis en place pour permettre aux animaux de se rafraîchir : notamment grâce à des zones de baignade pour les canards et les oies et la possibilité de prendre des bains de boue pour les cochons.
Tous les poissons devraient nager dans des bassins qui répondent à leurs besoins spécifiques
Pour réguler la température de l’eau, nous demandons que les bassins de pisciculture soient suffisamment profonds et qu’une partie de leur surface soit ombragée. Fournir des zones d’ombrage aux poissons permet aussi de limiter le développement d’algues qui nuisent à la qualité de l’eau.
Puisque le taux d’oxygène de l’eau diminue avec l’augmentation de la température, les bassins devraient également être équipés de dispositifs d’oxygénation de l’eau.
FermerAucun animal ne devrait être transporté par fortes chaleurs
Le règlement européen sur le transport d’animaux impose que la température à l’intérieur de l’habitacle des véhicules n’excède jamais les 30, voire 35°C. En France, il est, en plus, interdit de transporter des animaux entre 13h et 18h dans les départements placés en vigilance canicule orange ou rouge. Toutefois, ces dispositions ne sont ni suffisantes, ni toujours respectées en pratique. Chaque année, des animaux continuent de souffrir des fortes chaleurs dans des camions et navires bétaillers surchargés.
Nous demandons donc de définir des seuils de températures spécifiques à chaque espèce transportée et d’imposer une stricte interdiction des transports hors de cette zone de confort thermique (soit, interdire les transports au-delà de 22°C pour les truies, 25°C les bovins, chevaux, cochons et 28°C pour les moutons non tondus).
Aucun animal ne devrait être exporté vers les pays tiers de l’Union européenne (Maroc, Turquie, Algérie,…)
Les transports à destination des pays tiers de l’Union européenne sont particulièrement préoccupants. Ces trajets peuvent durer plusieurs jours, voire semaines, alterner voyages par route et par mer et nécessiter de longs temps d’attente aux frontières. Une fois arrivés à destination dans les pays tiers, les transporteurs ne sont parfois pas tenus de respecter des limites de température dans les camions.
Par conséquent, nous demandons l’interdiction des exportations d’animaux à destination des pays tiers pour limiter le risque que les animaux aient à souffrir des fortes chaleurs pendant le transport.
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